Avoir des enfants mais vivre sans télévision semble encore incongru, même si de plus en plus de foyer décident de se passer de petit écran dans leur vie quotidienne.
Comment en sommes nous arrivés à cette décision de vivre sans télévision ?
Ce fut pour commencer un hasard. Mon premier logement étudiant n’avait pas de télé et j’avais amplement assez de dvd pour occuper mes soirées. Le manque ne s’étant jamais fait ressentir, la situation est restée inchangée malgré plusieurs déménagements. Le jour où j’ai emménagé dans l’appartement d’une amie partie voyager en Océanie pendant un an, j’ai adoré regarder sa télévision. Je dirais que Arte est resté en fond sonore pendant 3 semaines à un mois à longueur de journées. Puis une fois l’attrait de la nouveauté dissipé, je ne l’ai finalement pas rallumé. En faisant ce constat il m’a parut logique de ne pas investir dans une télévision par la suite.
Vivre sans télévision n’est pas vivre sans écran
Je souhaite apporter une précision de taille. Nous n’avons pas de téléviseur, mais nous avons un vidéo-projecteur, un abonnement Netflix, un autre Disney +, ainsi que des centaines de dvd (dont l’utilité avec les abonnements de streaming reste toute relative, mais mon arrachement sentimental m’interdit de me séparer de ma collection).
Donc clairement nous ne manquons pas d’options lorsqu’il s’agit de regarder un film ou une série. C’est d’ailleurs quelque chose que nous aimons beaucoup faire en couple, avec du pop corn maison pour recréer l’expérience cinéma dans notre salon. À une époque nous avions même une tradition des lundis-pizza-dvd pour lutter contre la journée la plus morose de la semaine !
Nous voyons plusieurs avantages aux systèmes de vidéos à la demande. Le premier est probablement l’absence de publicités. Vraiment cette intrusion du marketing dans un moment de loisir nous pose maintenant problème lorsque nous y sommes confrontés. Et nous sommes bien contents que notre fils n’y soit pas exposé au quotidien !
Un autre point positif est l’aspect intentionnel de fermer les rideaux pour baisser l’écran afin de pouvoir regarder un film qu’on choisi. C’est au final très différent de « juste » allumer la télévision machinalement, puis zapper sans vraiment y penser.
Enfin nous apprécions le « temps de cerveau disponible » dont nous disposons à notre guise ! En moyenne les français consacrent presque 3h30 par jour à regarder la télévision d’après cet article du Centre d’Observation de la Société.
Élever des enfants sans télévision est-ce facile ?
Je ne parle que de mon expérience personnelle et je pense qu’il est infiniment pus facile de ne jamais avoir eu de télé plutôt que de changer les habitudes d’un enfant en la retirant ou en réduisant son accès. Pour moi l’enjeux principal est avant tout de proposer des alternatives séduisantes aux temps que comblerait normalement la télévision.
3 activités à proposer pour remplacer la télé :
- La lecture.
Pour moi l’option la plus simple, mais c’est très subjectif. Le secret est d’avoir à disposition des livres jeunesse de qualité à disposition qui attireront autant les enfants que les adultes. - Jouer dehors.
Les bénéfices du temps de jeu en extérieur ne sont plus à prouver. On remarque toujours que notre fils est beaucoup plus apaisé à la maison si nous avons pris le temps de sortir avec lui dans la nature. C’est d’ailleurs pour cela que nous participons cette année au Défi des 1000 heures dehors. - Les jeux de société.
Cela demande du temps de la part des parents mais c’est une magnifique façon de passer du temps de qualité avec son enfant. J’explique ici tous les avantages à jouer en famille.
Et la socialisation des enfants dans tout ça ?
C’est un argument qui revient souvent en faveur de la place de la télévision dans la vie des enfants. Elle serait garante d’un sentiment d’appartenance et l’adopter éviterait à votre enfant de se sentir isolé. Flash news : énormément d’enfants se sentent isolés à un moment où un autre. C’est d’ailleurs une merveilleuse opportunité pour aborder des notions telles que les modes,
Je remarque que des craintes similaires sont formulées au sujet de l’instruction en famille. Et si cette inquiétude relevait plus de
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